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Calogero, ce vrai pro

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CALOGERO EN CONCERT A PAU
[Zénith le mercredi 19 novembre 2014]

Après Florent Pagny et Pascal Obispo, le mois dernier, le Zénith de Pau accueillait ceCalo 2.jpg mercredi Calogero, 43 ans, l'un des rares artistes français pop-rock à remplir des salles de cette capacité. Fort du succès de son dernier album, dont le single "Un jour au mauvais endroit" que l'on entend partout, d'un métier consommé et d'un son réputé comme étant l'un des plus puissants du circuit, "Calo" n'a pas déçu ses quelque 5000 fans, dont une fosse pleine, dans un zénith transformé en gigantesque boîte dans la dernière demi-heure d'un concert débuté à 20h48.

Pénombre, tranchée par l'apparition un disque géant digital avec une étoile rouge au centre, "Fidèle", Calo attaque tambour battant. Ce qui impressionne d'entrée c'est la scène, énorme, gigantesque, digne des plus grands tours US ou de... Mylène Farmer! Son producteur Thierry Suc pour ne pas le nommer, a mis les moyens : soucis, le son, comme souvent, est saturé, la musique -trop forte- couvre sa voix et donc les paroles de ses chansons, souvent inaudibles jusqu'à un premier morceau en piano voix sur la plus haute marche du barnum installé sur la scène.

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"Calo" est à l'aise, comme toujours, sapé comme un as de pique, mais ce n'est pas l'essentiel. Les piques, le bassiste gaucher les réserve à Hollande, "même pour le président, c'est pas facile d'être de gauche", et bing ! "La fin de la fin du monde" marque le vrai départ du concert, la reprise en choeur du public est accompagnée à la basse par Calo, puis il enchaîne des titres engagés de son dernier opus, sur les gays,"j'ai le droit de vivre heureux, d'être amoureux", superbe tableau rouge, les lumières sont d'un niveau exceptionnel. Elles atteignent le topissime sur "Le Soldat", chanson cadeau à Pagny, éclairée de médailles de la guerre 14-18 sur les 6 écrans digitaux qui tournoient au dessus de la scène.

Calo 4.jpgUn petit morceau acoustique, "Les cyclones" au bout d'une heure de show intense, Calo parle de Sauterne, au lieu de jurançon et se fait siffler, l'erreur est vite rattrapée par une fin en roue libre,dans un déluge de son pop rock dont Calo est fan, digne de Muse avec force enregistreurs numériques, amplis et boîtes à rythme. Les quatre musicos, dont Calo, sont à fond, mention au batteur blond peroxydé Christophe Dubois aux faux airs de Billy Idol qui a un jeu sobre. Calo et sa bande exécutent un concert à la mesure de leur talent, tout en maîtrise technique, avec parfois une petite surprise comme ce remix up tempo sur "Elle me manque déjà", étonnant.

Puis s'enchaîne la bande son de "Midnight express", "Aussi libre que moi", "Face à la mer", "En apesanteur", le zénith est chaud bouillant, jusqu'au tube repris en choeur par la salle : "Plus jamais ça", mais Calo revient quand même, à l'issue d'un rappel étonnamment mou, seul puis avec son groupe. La fin est grandiose, lumières, sons, musique, Calo prouve qu'il est de la marque des grands chanteurs pop-rock européens, pas loin de ses modèles anglo-saxons. Un vrai feu d'artifice !  

La note du concert de CBP : 17/20 (deux heures de show, 20h48-22h45).
reportage photo de Pierre-Alex Barcoïsbide pour CBP !

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