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Synapson monte le son

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LES CONCERTS DE L'ETE

Synapson à la Big boîte d'Iraty Biarritz
[Environ 5000 personnes, start up de Feder, début du set à 0h40 fin à 1h45 puis The Avener et Joris Delacroix

big festival, big boîte iraty, synapson

Une démonstration de style et de puissance ! Dans le cadre de la 1e Big boîte, la soirée electro d'hier soir a été monstrueuse avec Feder (qui a vécu une coupure de courant de 10 minutes), et surtout Synapson, qui mixait à domicile, à Biarritz là où tout a commencé pour le duo electro surdoué. Une heure et plus de technique, de mixes, d'enchaînements du duo Paul et Alexandre (aux synthés) sous les sunlights d'Iraty, devant une foule digne d'Ibiza en délire, bref du très bon son ! A 2 heures du mat, n'étant plus de toute première jeunesse, à l'inverse d'une très grande majorité (l'expression, pas l'âge des night-clubbers d'un soir) du public, nous sommes rentrés nous coucher. Pas vu donc The Avener, ni Joris Delacroix. Mais Synapson a fait le job. Et plutôt bien. Ce duo, qui a véritablement une identité scénique et envoie un vrai son dans ce cosmos diffus du monde de l'electro, est promis à un très grand avenir international s'ils gardent la tête froide. A eux de jouer.

La note de CBP du set de Synapson : 18/20.

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Séb Farran a le big blues

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LES CONFESSIONS DE...
Sébastien Farran, directeur du BIG festival de Biarritz

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LE CONTEXTE [Big village, mercredi après-midi, on croise Sébastien Farran pour la première fois. On se connaît de réputation, j'ai lu plein de trucs sur lui, genre personnage sulfureux de cet impitoyable show-biz, il a lu mon "Guide idéal" (paru chez Atlantica) dans lequel je le branche au chapitre "Parisiens" (p. 168). Extrait: "Quand on est Parisien, on n'est pas aimé, c'est comme ça" affirme non sans lucidité Sébastien Farran, manager néo-basque de Johnny Hallyday (...) et créateur du BIG de Biarritz événement "branché et trop parisien" selon les locaux". Farran s'était lâché dans "Tsugi" de l'été 2013. Je l'accoste face à la villa Belza et on discute dix bonnes minutes. Magnéto, Sergio. Photos de Franck Laharrague] 

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Séb Farran semble las. Fatigué, voire désabusé alors que le Big bat son plein. Ou presque. Après le carton de la Big boîte du lundi, 5000 personnes dans la halle d'Iraty et son déferlement d'injures sur Facebook, Farran encaisse le coup: "Qu'est-ce que tu veux, FB c'est le défouloir universel. C'est facile de critiquer, parce que tu fais la queue pour rentrer, parce que la bière est pas bonne, parce que le système de cash less n'est pas rôdé, etc, etc. T'as une cinquantaine de posts négatifs, sur 5000 festivaliers, des médias les reprennent et du coup, ça prend de l'ampleur (...) Ca fait sept ans qu'on est là, sept ans qu'on en prend plein la gueule. Ou plutôt que j'en prends plein la gueule."
 
Farran n'a pas la langue dans sa poche. Ce Parisien bon teint, qui a passé toutes ses vacances d'enfance sur la Côte basque (1) cristallise les critiques autour de cet événement qu'il a mis en place avec l'appui de la municipalité. Farran a le complexe du néo-Basque. Il ressent ce mal-être des Parigots qui n'arriveront jamais à se faire accepter des locaux. Malgré ses efforts, à l'instar d'un Frédéric Beigbeder, Farran est et restera "un Parisien en vacances" aux yeux des rares Euskaldun qui peuplent encore la Côte basque. 
 
_LAH4216.jpgSur la Côte basque, Farran et son Big circus doivent aussi se coltiner les sempiternelles guéguerres de clochers propres au BAB : l'Angloy préférera aller au marché nocturne des Sables d'or et le Bayonnais au marché médiéval plutôt que d'aller boire une sangria au Big village de la Côte des basques face à l'un des plus beaux sunsets de la terre. Les casetas, passe encore, le Big no way. "C'est comme ça, que veux-tu. Ce village, il est là, parce qu'il ne peut pas être ailleurs. Une installation comme ça c'est 150 000 euros la semaine, ça coûte un bras quand même..."
 
Impossible alors de l'installer en centre ville, à la Grande plage, encore moins au Bellevue ou sur la terrasse de l'Hôtel du Palais. Le BIG, ce qu'il veut si on a bien compris le truc, c'est ressembler à Calvi on the rocks, de la musique au bord de la plage. Sauf qu'en Corse, ô miracle, les Parisiens -encore plus branchés que ceux-là- ont réussi à se faire accepter de la population locale. Pas ici. Car oui non seulement les Angloys et Bayonnais squizzent le Big, sauf les vieux qui adulent Johnny ou les jeunes qui kiffent Feder, mais en plus les Biarrots aiment bien dénigrer leur festival de musique "qui vide la ville et ne leur rapporte pas de cash", en gros si on résume le sentiment général des professionnels de la station.
 
"Je dois avoir une tête qui leur revient pas, dit Farran. Alors qu'on essaye chaque année d'améliorer l'existant, d'un point de vue technique et opérationnel. On a mis en place un Big off, on a mis à tous les postes stratégiques des locaux, on a des centaines de bénévoles du coin qui s'investissent, donnent de leur temps, mais rien n'y fait." Farran est un type intelligent, il sait que c'est lui qui cristallise les rancoeurs et les inimitiés. Pourquoi? Le Big a la réputation de payer tardivement ses prestataires et ça les locaux n'aiment pas, logique. Mais tous les festivals ne payent pas rubis sur l'ongle. Beaucoup d'ailleurs ne paient plus du tout puisqu'ils ont été rayés de la carte. Le Big s'en mettrait plein les poches avec le liquide de la Big boîte (l'alcool y coulerait à flot, un peu comme dans toutes les fêtes de village du coin) et son staff partirait avec les bénéfices se la couler douce à Ibiza. On n'a pas vérifié. Sauf que cette année, le Big lance le cashless et ça fait flip flop le premier soir à la boîte, dommage pour eux.
 
Quoi encore ? Farran identifié à son ancien poulain JoeyStarr? Sans doute aussi, les deux lascars n'ont pas laissé que des bons souvenirs dans les restos et boîtes de Biarritz. En tout cas, Farran n'a pas vu le coup venir de son ex-protégé. Joey, dans sa prose légendaire et blindée de coquilles, l'a démonté grave sur Facebook dans un brûlot diffamatoire. Un coup très rude avant le démarrage du Big. Mortel, le coup? Farran soupire en relevant sa mèche dans le vent: "Ouais, pffff... Je l'ai assigné au tribunal, je ne pouvais pas laisser pas ça..." Il n'en dira pas plus. 

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Farran semble las, fatigué, voire désabusé. Surtout que ce mercredi là, il ne sait pas que le Big va virer au cauchemar. Le village n'attire que 2 à 300 spectateurs pour Soko, et un petit millier (on est gentil) pour la Big boîte. Un flop. J'avais mal au coeur pour Baptiste Dalleman qui a joué devant... 20 personnes. Au Bela gorri, son audience est dix fois supérieure ! "Tous les gros festivals ont plusieurs sites de concert, mais ici c'est plus compliqué c'est vrai. Et puis le bassin de population du Pays basque n'est pas immense. Surtout quand tu as plein de trucs en même temps ou un peu avant, ou après y compris gratuitement de l'autre côté (NDLR il veut sans doute parler de Jazzaldia mais ça fait belle lurette que San Sé se contrefiche de la programmation musicale de ce côté-ci de la Bidassoa)."
 
L'argument de la population en même temps tient la route, le Pays basque ne fait "que" 300 000 habitants, dont les 3/4 pour ne pas dire les 4/4 ne connaissaient pas les artistes proposés ce mercredi soir : Soko, qu'es aco?"On ne peut pas mettre des noms tous les soirs, ç'a un prix. Feder, Synapson, The Avener, Joris Delacroix, c'était un coup de les avoir le lundi, on fait une jauge de 5000, c'est énorme, on fait plus qu'aux arènes de Nîmes! Donc c'est la preuve que des vedettes attirent du monde sur la Côte basque..." (2) 
 
Question finale: le Big a-t-il un avenir? Farran continuera-t-il à se prendre des coups de fouet à chaque fois qu'il revient dans sa région d'adoption où il possède une maison? Le type est-il maso? Passera-t-il la main pour que le Big s'enracine localement avec des chefs cuisiniers venus du Pays basque intérieur et non pas des quartiers branchouilles de la capitale ? Le futur le dira, surtout la municipalité de Biarritz et son adjoint Michel Poueyts qui a toujours soutenu Farran et son Big projet. La Ville de Biarritz est contente d'avoir un sujet de 2 minutes au 20 heures de TF1, une page dans "Voici", un reportage dans "Match". Et alors? Suffisant pour maintenir le Big grâce aux finances publiques ? Aux impôts des Biarrots qui ne vont pas au concert sauf les rockers jaunis tout heureux d'aller voir une dernière fois Johnny à Aguilera à défaut de revoir un jour un match de haut niveau de rugby? Le BO de Serge Blanco -autre personnage éminemment contesté- n'est plus là pour faire le beau sur les pelouses d'Europe et donc la pub de la destination à l'international. Reste donc ce Big tant décrié pour faire parler de la station au début de la saison. Stop ou encore ? Wait and see... 
 
(1) Le manager musical Sébastien Farran est le fils de Dominique Farran, "excellent journaliste-animateur qui fit les beaux jours de RTL et organisa des concerts mémorables, et le petit-fils de Jean Farran, ancien directeur des programmes de RTL. Bref, le fiston a de qui tenir question programmation musicale !", estime le journaliste Alain Gardinier.
 
(2) Jeudi soir, le concert des Brigitte affichait complet.

Les premières photos de Jojo

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LES CONCERTS DE L'ETE

Johnny Hallyday en live à Aguilera
[dans le cadre du Big festival de Biarritz, vendredi 17 juillet]

Photos de Pierre-Alex Barcoïsbide pour CBP only

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AFTER JOJO

Nos copains de Line Up Magazineétaient vendredi soir après Johnny à la Big Boite de Biarritz pour le live monstrueux du Lyonnais Sébastien Devaud, alias Agoria, fondateur du label Infiné. Voici quelques photos de Lucas Barioulet pour Line UpMagazine

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L'ITW de Brodinski, c'est ici

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ENTRETIEN

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[LE CONTEXTE]J'avais appelé Brodinski lundi avant sa venue dans le cadre du FAB aux arènes de Bayonne jeudi soir avec School Boy Q et Tchami. L'interview était en boîte et prête à paraître dans "SO" Pays basque. Hier soir, la production envoyait un communiqué pour expliquer que la soirée était annulée "pour des raisons de planning et de logistique". Voici quand même son ITW que vous ne lirez donc qu'ici les ami(e)s! 
 
Brodinski,Louis Rogé pour l’état civil, est un platiniste (DJ) et producteur de musique électronique parmi les plus côtés du moment de la French touch nouvelle génération. Après avoir cartonné aux Vieilles Charrues, à Carhaix en Bretagne, le Rémois, qui vient de sortir son premier album « Brava », mélange de rap US et techno, effectue un détour par le Pays basque et sera aux platines demain soir dans le cadre du FAB.
 
Vous êtes en tournée de festivals pour présenter votre dernier album « Brava », est-ce différent d’une tournée classique en clubs ?
Oui, ce n’est pas la même chose. Déjà, tu es dehors et pas enfermé dans une boîte (sourire). En festival, en plus, tu côtoies des artistes d’univers différents. Aux Vieilles Charrues, je partageais la soirée avec Muse, Soprano ou Anna Calvi donc ça change de mon pote Gesaffelstein (rire) ! J’ai passé un super-moment, tout comme au Pont-du-Gard ou Solidays, des festivals plus généralistes; pour moi, ce sont des nouveaux défis que j’adore relever !
 
Adaptez-vous chaque soir vos sets à vos publics ?
Oui, un peu, même si je continue à faire des mélanges musicaux qui me tiennent à cœur tout en gardant cette ambiance club de mes débuts. Je m’étais concentré sur la production ces dernières années, mais j’aime toujours autant me retrouver derrière les platines. L’intérêt, c’est de garder cette ouverture d’esprit et d’avoir de bonnes « vibes ». Dans mes projets, je cherche surtout à me renouveler, dans ce milieu de l’electro, la prise de risques doit être présente. Il est important de se démarquer.
 
À Bayonne, vous vous retrouvez à partager l’affiche avec le rappeur School Boy Q, vous connaissez ?
Bien sûr, j’ai eu la chance de le voir une fois en live. C’est un rappeur californien, donc avec un univers différent de ceux d’Atlanta avec qui j’ai bossé sur « Brava ». Aux États-Unis, comme chez nous en France, chaque métropole a son accent, son style de vie, son argot. Tu ne « rappes » pas pareil à Atlanta, Chicago, New York ou Los Angeles. J’ai adoré mon expérience à Atlanta, une immense ville très verte, avec une ambiance particulière, cette hospitalité du Sud. Les rappeurs de la « New Atlanta » ont un « flow » (NDLR, un rythme, un débit) original, qui leur est propre.
 
Vous étiez un habitué du BIG à Biarritz, et maintenant Bayonne, vous êtes un familier de la Côte basque ?
J’adore, c’est un endroit paradisiaque, l’océan, la montagne, le climat, les Basques ! J’espère qu’on va passer un bon moment, une belle soirée et que j’arriverai à faire bouger les arènes.

Ilbarritz, la plage qui bouge

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PORTRAIT DE PLAGE

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Avec le château du baron de L’Espée au sommet, désormais propriété du millionnaire Bruno Ledoux, le Blue Cargo et la Plancha en contrebas, deux adresses " in " depuis plus de vingt ans, la plage d’Ilbarritz a des airs  "bling". Mais pas que. "Ici, c’est aussi et surtout une plage très familiale", témoigne "Banane", autrement dit Pascal Campagne, le gérant de Banana Snack depuis onze ans, qui trône à l’entrée de la plage, côté Biarritz.

Ilbarritz, placée à Bidart sur la carte, mais à Biarritz dans les news magazines parisiens qui en font chaque année des tonnes sur les spots précités, est avant tout une plage fréquentée par les familles du coin : Biarritz, Bidart, Ahetze, Bassussarry. Sur le sable, ce jeudi après-midi, on croise cette famille basco-irlandaise venue de Guéthary.

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La vue est splendide

"On adore, car ici il y a tout : des places de parking gratuites, de la verdure pour pique-niquer et une belle étendue de sable où les enfants peuvent jouer tranquillement", dit Éric Dufaure, le chef de famille. Victoria Faure, croisée dans les escaliers donnant sur la plage, confirme : "Je viens de Biarritz, c’est ma plage préférée, car il y a de l’espace, on n’est pas collé les uns contre les autres. Et la vue est splendide."

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Pascal Campagne ne dit pas l’inverse. Le taulier de Banana Snack a investi, sur recommandation de la municipalité de Bidart qui lui concède l’endroit, dans des tables et mange-debout en bois, ce qui donne du cachet à l’endroit. "C’est un charpentier australien d’Ahetze, Jonathan Bell, un ancien rugbyman, qui m’a tout fait. C’est joli, non ? En plus, de chez moi, tu vois la Rhune, les Trois couronnes et le Jaizkibel !"

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À l’autre bout de la plage, se trouve " le " spot le plus réputé de la région : le Blue Cargo créé par le regretté Jean-Ro au début des années 90 et repris il y a trois ans par la famille d’Annie Famose, l’ex-championne de ski. C’est Sarah Brémond, sa fille, qui gère l’établissement accueillant locaux et estivants par milliers chaque été.

"C’est un bon début de saison, mieux que les précédents, car il a fait beau en juin et juillet, avec un super 14 juillet, et nous, nous fonctionnons surtout avec le soleil, sourit Sarah Brémond. On a remarqué aussi une forte attraction pour le week-end. Une belle météo et c’est l’assurance de remplir nos restaurants, bar de plage et bains de soleil réservés à la clientèle. Mais pour se prémunir de la pluie et du brouillarta, on a investi dans une voile d’ombrage de 100 m2 en bas et nous avons protégé nos restaurants à l’étage avec de grandes baies vitrées."

 

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Du petit noir au mojito

Au pic de la saison, comme en ce début du mois d’août, Ilbarritz bouge du matin – 9 h 30 pour le petit noir à 1 euro au snack – jusqu’au soir, 2 heures, et le dernier mojito au Blue Cargo où les clubbeuses continuent à danser sur les tables dès la nuit venue. "Nous avons gardé cette particularité en commandant des nouvelles tables en bois plus solides", confie d’un clin d’œil la gérante qui dirige un staff d’une cinquantaine de personnes pour faire front quand 2 000 personnes sautillent les pieds dans le sable.

Ilbarritz, adresse chic et branchée également grâce à l’autre spot incontournable du lieu, le restaurant de poissons La Plancha, tenu depuis le début de l’aventure par Éric Belin qui accueille VIP et estivants… sans réservation. En pleine saison, La Plancha envoie sans sourciller ses 300 couverts midi et soir. Deux adresses au top qui font d’Ilbarritz une plage connue. Et reconnue…

Coups de fourchette

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CB people a testé : Jungle Café, à Anglet

La note: ää 

[Nouvelle chronique] Où manger à Anglet après une séance de cinéma tardive unjungle café,anglet,restaurant jeudi ? Voire un samedi soir à trois heures du matin ou un dimanche soir à 22 heures ? Dans un cadre exotique et dépaysant ? Où danser, boire un verre et sortir en boîte en fin de semaine ? Réponse : à l'atypique Jungle café, restaurant, bar, club et discothèque qui résiste contre vents et marées aux modes, au centre de la zone des Pontots. Certes, l'endroit n'a rien de sexy, mais une fois garé sur le grand parking (gratuit, c'est appréciable) et pénétré à l'intérieur du Jungle, le dépaysement est total. Ici, Erick Ducourneau, le boss, professionnel aguerri du monde de la nuit et de la restauration, qui travaille en famille, avec sa femme et son beau-frère entre autres, a du métier et a su se réadapter aux demandes de sa clientèle, fidèle.

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Fini l'ouverture le midi toute la semaine, le Jungle a changé ses horaires, du jeudi midi au dimanche soir pour mieux se concentrer sur les services du resto et les soirées, qui attirent toujours autant de monde en fin de semaine. Les prochaines sont programmées vendredi et samedi pour Halloween !

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Ce vendredi midi, le Jungle est blindé, nous n'y sommes pas revenus depuis des mois et la décoration a évolué, plus dépouillée, moins flashy, tout en conservant cette originalité, pour ne pas dire excentricité, qui dénote. La carte, elle, n'a pas changé, ici on peut manger à la fois traditionnel et exotique. De l'inévitable burger ou magret de canard et filet de boeuf à la plancha aux croustillants de crevettes ou poulet tandoori. Aux fourneaux, deux chefs, qui sont là depuis des années, se relayent à la tête d'une équipe rodée.

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Ce midi, on attaque par une pirogue mixte (14€) avec foie gras, piment d’Espelette, wraps saumon fumé sésame, perles wasabi, croustillants de crevette et sucettes de saumon gingembre. C'est un mix des tapas que propose le Jungle, jusque très tard en soirée. A 2 heures du mat', le gingembre, et le wasabi, ça peut toujours servir en cas de coup de mou! Le Petit Philou, en bon viandard, goûte le carpaccio de boeuf, préparé dans les règles, sans fioriture, ni chichi. Correct, mais rien d'ébouriffant non plus.

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En plat, ce sera émincé de poulet aux épices tandoori, raita et naan au fromage avec un wok de légumes : spicy le plat exo ! Et vraiment bon, c'est l'essentiel ! Petit Philou ? Il n'a peur de rien et attaque le hamburger charolais du boucher (13,5€) sans ménagement, steak haché saignant et pain avec de la mâche, ce qui n'est pas le cas partout. Pas de dessert, plus la place, même pour une petite glace Txomin, un café et la cuenta. A noter que le Jungle joue la carte de la transparence en apposant un logo sur certains plats qui certifie qu'ils sont « faits maison » et sont élaborés sur place à partir de produits bruts.     

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 Accueil: 15/20. Service: 14/20. Rapport qualité-prix: 14/20. Cadre: 16/20. Café : 15/20. Toilettes: 14/20. Carte 20-35€, menus midi à 12€, midi et soir 26€. Restaurant midi et soir avec service de nuit, de jeudi à dimanche. Discothèque les vendredi, samedi et dimanche. 

 

Pictogramme

ä J'ai mangé ä ä J'ai bien apprécié ä ä ä J'ai beaucoup aimé

ä ä ä ä J'ai vraiment adoré 

Halloween au Jardin public

Biarritz by night

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PHOTOSHOW

"Biarritz de nuit", par Pierre-Alex Barcoïsbide

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